L’Ukraine, le Proche-Orient, l’Arménie, L’Iran, entre autres, ont été au cœur de la 23ème édition du Grand Bivouac d’Albertville qui s’est achevé ce dimanche, à travers des témoignages -cinéma documentaire et littérature- « à hauteur de femmes, d’hommes et d’enfants » et qui ont littéralement bouleversé les festivaliers.
Standing ovation pour Pierre Haski, chroniqueur à France Inter et au Nouvel Obs, devant un parterre de 500 festivaliers pour son décryptage de la situation au Proche-Orient, vive émotion à l’évocation par Olivier Weber, grand reporter, de la voix de la paix défendue par le peuple arménien, ou par Delphine Minoui, autrice de Badjens (Éditions Le Seuil), du courage des jeunes femmes iraniennes défiant le pouvoir des Mollahs… jamais le Grand Bivouac, festival du cinéma documentaire et du livre n’avait autant rencontré l’adhésion de son public autour de la résilience des peuples devant les chaos du monde.
La projection de plusieurs films sur l’Ukraine -dont Enfermés par les Russes, Yahidne 2022 -The Basement de Roman Blazhan, produit et proposé par ARTE France- aura été le point d’orgue d’une édition de forte intensité qui confortent les organisateurs dans leur objectif de « prendre le monde à témoin(s) » et de le partager avec le plus vaste public -29 000 entrées cette année-, accouru cette année de plus de 40 départements de l’Hexagone.
